18 octobre, récit d’un belle matinée.
En prévision du semi (marathon) de Beaune 12 « Courir à Mennecy », y compris moi et onze autres, avions rendez-vous ce dimanche avec la 17,89km de Crosne, pour deux révolutions(1789 😉 ) d’un parcours difficile.
Rdv au parc à 8h00 pour covoiturage aller/retour. Le départ des courses 10km et 1789 sont commun et à 9h45, le temps brumeux et la température de 9° ne nous inquiètent pas, nous sommes prêts à en découdre. Dossard et puce récupérés, on se retrouve sur la ligne de départ.
Je ne vous cache pas que ça fait 16 ans que je n’ai pas fait une telle distance et mon objectif hors mis celui de finir, est de faire moins de 1h45’ soit 5’50’’ au km.
Prêt feu partez, le parcours, en ville en grande partie et un bon tiers en forêt. J’avale les 5 premiers km en 26’15’’ soit 3 minutes d’avance sur mon plan, mais je sais qu’au km 8 une cote d’1,5km nous attend.
Malgré les 300m assez raide je la passe cette fois en courant. Mais départ trop rapide et côte très raide = crampe au km10. A nouveau dans les bois pour le deuxième tour, là, au km12 Nadège me double et m’encourage ou le contraire, je ne sais plus, mais je ne parviens pas à la suivre( Bon il lui a fallu 12km pour me rattraper quand même)
Je gère comme je peux les derniers km entre 5’40’’ et 6’10’’ je monte la dernière côte en marchant et en trottinant et enfin je vois la ligne d’arrivée ouf ! ouf !
Objectif N°1 : finir. Validé
Objectif N°2 : moins de 1h45’. Validé
Anne, Thierry, Bruno, Malik, Yoni, Eric, Nadège déjà arrivés nous encouragent au fur et à mesure de nos arrivées. Maryse a éclaté, Pulvérisé, Atomisé son record sur 10km en 49’31’’ et finie 4° de sa catégorie (si prêt du podium, c’est ballot ! ) Rassurez vous, elle s’est perdue dans les bois et s’étonnait de se voir doubler par Thierry, Anne, Bruno, Eric, la voiture ouvreuse, la caravane publicitaire….Pour un peu, elle franchissait la ligne la première et nous ramenait le bouquet.
Comme toutes les histoires de Courir à Mennecy finissent bien, nous avons fêté ça joyeusement avec la glacière magique, avant de nous en retourner dans nos chaumières, des étoiles plein les yeux.
Pascal
