Lionel ….pourtant je chausse du 47!!!

et il se nourrit aussi de pâtes 😆 

 

 

C’est par là !!!

Mes compagnons ont déjà dit beaucoup de choses et ont bien décrit cette aventure enrichissante mais difficile. Pour ma part l’avant course a été un grand stress que j’ai réussi à dissimuler….enfin je crois. Le départ fût une délivrance.

Je cherche en permanence mes bargeots et la feignasse…on ne voit rien tellement il y a du monde et pourtant j’ai ma super frontale. Lorsque j’ai senti le verglas sous mes pied ce fût la panique, Thierry est tombé devant moi et je suis tombé sur lui…. aucun mal et on s’est marré.

Au bout d’un moment je me suis retrouvé seul et j’ai retrouvé Hervé qui m’a aidé à mettre mes Yaktrax. Il est super zen… nous nous arretons même autour d’un feu pour discuter avec des locaux.

La nuit est longue et froide…à un  ravitaillement je retrouve Thierry et Katia qui m’attendaient comme toujours…le jour s’est levé … je sais plus vraiment j’avais le cerveau au fond de mes chaussures et je chausse du 47. A 14 kms de l’arrivée ma douleur aux genoux se fait sentir et je commence à ne plus pouvoir courir.., j’ai froid et mal au ventre. J’ai appelé Daphnée qui m’a dit que meme en rampant je dois passer l’arrivée… le plus dur est derrière moi.

J’ai vu Malik et Sylvie puis Peggy un peu plus loin…. ils m’ont aidé à finir car j’avais vraiment envie de laisser tomber.

Quelle satisfaction de franchir la ligne d’arrivée. Vidé mais super content d’avoir vécu cette aventure.

Merci à tous, je ne l’aurais pas fais tout seul et merci à la Présidente de m’avoir interpellé un dimanche matin dans le parc pour faire partie de cette belle famille qui est « Courir à Mennecy ».

C’était il y a qq mois….de Jocelyn

Pour moi aussi, difficile de n’écrire que quelques lignes, tant cette nuit à été longue et intense, voici donc mon résumé :

Tout a commencé il y a quelques mois, lorsque je soumet l’idée de participer à la SaintéLyon, idée qui me trotte dans la tête depuis un moment. L’idée fait son chemin est c’est 7 bargeots et une bargeot/feignasse qui vont se joindre à l’expédition, plus 4 accompagnateurs.

Après de longues semaines de préparation, nous voilà tous au départ, malgré une météo plus que capricieuse et des conditions climatiques difficiles. (« Une vraie SaintéLyon » dixit l’organisation). Nous partons donc tous ensemble vers minuit trente mais très vite, notre envie de partir ensemble et d’arriver ensemble est mise à mal, le groupe se scinde en deux dès les premiers kilomètres. La neige, le froid, les descentes verglacées, le vent par moins dix degrés, la fatigue, la nuit, … mettrons nos corps à rude épreuve et poussera notre mental dans ses derniers retranchements. La nuit sera longue, très longue.

De mon côté, je perds mes deux « locomotives », JC (le pote d’Eric C) et Nicolas, ainsi qu’Eric C, avec qui nous nous étions arrêté pour mettre nos Yaktrax, mais ma Yaktrax droite décide de se faire la belle. Une fois réglé mon problème de traction, je reprends ma route en espérant les retrouver au prochain ravitaillement, que nenni… … me voilà donc tout seul (enfin, de Courir à Mennecy), pour des dizaines de kilomètres…plus de 50km en fait.

Mise à part la douleur persistante mais supportable côté gauche (sciatique depuis quelques mois), et le poids du Camelback, (trop chargé en nourriture et accessoires inutiles/inutilisés), je poursuis ma route bon an, mal an.

Le décor est super, les paysages neigeux magnifiques sous les lueurs de la lune. J’ai le plaisir de retrouver mon petit ninja violet (pour paraphraser Thierry) dont le soutien sans faille tout au long de la nuit, (oui pour Peggy aussi ce fut une nuit blanche), ainsi que Malik, Sylvie et Christel, ceci me portera jusqu’à cette arche tant attendue, après 72km, où plutôt 74km d’après nos montres GPS…

Cette arrivée a été pour chacun d’entre nous, forte en émotions, qu’elles qu’en soit les raisons, douleurs, fatigue, froid, retrouvailles, … et restera gravée à jamais dans nos mémoires.

Place au repos bien mérité maintenant.

/Jocelyn

La Stélyon Eric C

Bon c est un peu plus que 6 lignes Mais c est difficile de faire moins tellement ce fut intense .
Nuit Magique ( enfin j me comprends ) comme dirait une certaine Catherine L ! Départ à 00.23 précises après plus de 50 min d attente dans le SAS à Sainté
Debut de course tranquilou après 25 kms Ca se gâte une douleur irradie Mon quadri de façon intermittente ( Punaise il reste qq kms qd même 😩😩) ! Faux mouvement ou depart a froid je me pose encore la question !! Ouais mais faut avancer pèpère 😪😪
Au km 42 je perds mon fidèle binôme Jean Christophe dont le soutien m’avait permis de terminer le Marathon du Mont Blanc en Juin dernier! Il abandonne épuisé par une sciatique et par les conditions de course plus que limites à certains endroits ( descentes verglacées ) je suis dégoûté 😪.
Mais, au même moment Ma bonne étoile m envoie Une Feignasse et 3 bargeots  ( lionel Hervé et Thierry ) Pour me permettre d arriver au bout . La douleur reste présente je serre les dents
j ai du mal il reste plus de 25 kms Lionel m offre un Doliprane qui fera effet bien plus tard.
Au kms 62 un ancien Runner mennecois me fait la surprise de m’accompagner sur les derniers kms Avec Barjeots et Barjette ca sent le finish encore une dernière Côte puis enfin le fameux panneau Arrivée 1 kms je remotive la Feignasse en chef ! La douleur s est atténuée
1000 m Katia on y est !!
Ouais sauf que ces 1000 derniers mètres ils devaient en faire 3000 à moins que le préposé au panneaux ai prit une biture la veille  😩😩😩
L’ Arche est ENFIN en vue je suis FINISHER ! Arrivée ÉNORME Avec Hervé dans la Halle Tony Garnier gavée de supporters c’était Topissime ( enfin j me comprends 😂😂)

Un Grand Merci à mes compagnons d un Soir pour leur soutien et pour cette tranche De Vie qui restera longtemps dans ma mémoire.

Éric CHRISTOPHE

« Docteur Jekyll et Mister Hyde » d’Eric D

Celui qui nous a fait le plus peur car pendant que nous suivions le « live », les heures défilées devant notre écran

Cette fois ci je ne serai pas le dernier!!!
 
Pour résumé la course, ce fut comme le docteur Jekyll et mister Hyde…
Je commence par mister Hyde. Avec mes 4 compagnons de chambrée nous sommes partis pour prendre la navette jusqu’à Saint-Etienne. Hélas, il y a eu une panne de tramway et nous étions à 15 minutes de la dernière navette. Nous avons été obligé de prendre le métro, de changer de ligne tout en courant dans les couloirs. Nous sommes quand même parvenus à temps. Le voyage s’est bien déroulé et l’attente dans le gymnase aussi.
A 23h30 nous sommes sortis pour prendre le départ. Sans le savoir nous étions dans la vague 6 (la dernière) et nous avons attendu 01h00 sous une température de -1 (mes jambes étaient tétanisées). Pour moi, ce fût le début d’une très longue nuit…
A partir du 16ème kilomètre j’ai ressenti des crampes au mollet droit puis au mollet gauche. C’est le moment où j’ai laissé filer mes camarades (avec pour seule maxime: « je vous reverrai sur la ligne d’arrivée quoi qu’il arrive)… J’ai géré au mieux les crampes en marchant (beaucoup) et en trottinant. Heureusement il y a eu le ravitaillement pour me ressourcer.
Hélas 3 km après le ravito, le tuyau de mon camelback a gelé. J’ai couru et marché pendant 12 km sans boisson avec une température avoisinant les -10 degrés et sous la neige.
Je n’avais pas encore atteint le plus dur. Au 38ème km arriva une belle et grande descente jusqu’au ravito du 41 km. Les crampes étaient toujours plus fortes et la descente fût un enfer pour moi. Le sol était verglacé et les chutes des coureurs furent nombreuses. Pour ma part, trois, avec des bobos aux fesses, au poignet gauche et une magnifique crampe sur toute la jambe droite. Résultat: j’ai mis presque 50 minutes pour descendre. A j’ai oublié… ma lampe frontale s’est arrêtée au milieu de la descente!!!! La totale.
Quand je suis arrivé au ravito, il y avait 3 cars pour les coureurs qui abandonnaient. Je suis resté 10 minutes à les regarder. mais j’ai décidé de continuer. Avec le jour qui arrive je me refait un peu la cerise et j’arrive au ravito du 52 km avec le moral.
Mais quand je repars, les jambes ne répondent plus, les crampes sont persistantes… Je décide de marcher et cela sera jusqu’au bout… 22 km avec comme plat de résistance une montée à 18% à 7km de l’arrivée et 200 marches à descendre à 2km de l’arrivée.
Maintenant le côté docteur Jekyll. La franche rigolade avec mes amis de courir à Mennecy (ah les blagues carambar de Katia… magnifique). La traversée de beaux paysages. Des bénévoles au petit soins lors des ravitaillements. Mais surtout des rencontres humaines. Car pendant mon périple, il y a un coureur qui s »est arrêté pour stopper mes crampes dans la fameuse descente. Il est resté avec mois 15 minutes et il m’a donné son bidon d’eau.
Le plus important, fût ma rencontre avec Nicolas, un gars d’Aix en Provence, que j’ai croisé au 53ème km et qui était cramé comme moi, même plus. Nous avons fait la fin de la course ensemble en se motivant tout le temps. Il a fini avec des bâtons pour le soutenir, mais il est arrivé au bout. Nous avons franchi la ligne d’arrivée ensemble et nous nous sommes enlacés. Nous étions arrivés dans les délais. C’était une vraie victoire.
Enfin un énorme merci à Sylvie et Malik pour être venu à ma rencontre à 7km de l’arrivée. Cela fait un énorme bien de voir des amis et de pouvoir penser à autre chose que nos douleurs.
Maintenant que la course est terminée, je suis heureux de l’avoir fait. Tout cela c’est grâce à courir à Mennecy qui m’a permis de me dépasser toujours plus.
Mais le plus important que je retiendrai de cette course, c’est l’humain. Il ne faut pas l’oublier. C’est quand nous sommes dans le dur que la course prend son plus bel éclat.
Eric D

La folle nuit de 8 bargeots « Courir à Mennecy »

Le mythique raid nocturne entre Saint-Étienne et Lyon, doyenne des courses d’ultra est devenu un véritable phénomène et la plus grande course nature de l’hexagone en terme de participants. Courir la nuit, au cœur d’un immense ballet de frontales sur les crêtes des monts du Lyonnais est toujours, quelles que soient les conditions météo, synonyme de magie. Y participer un jour fait partie des grandes étapes qui jalonnent le parcours d’un coureur à pied.

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Pendant la nuit du 2 au 3 décembre pendant que nous étions bien au chaud dans les bras de Morphée, 8 courageux, euh pardon!!! 1 courageuse accompagnée de 7 bargeots, ont bravé le froid, le verglas, la neige. Une nuit « blanche » dans tous les sens du terme.

Je vous laisse découvrir au fil de leur récit leur propre expérience, car 5 lignes n’auraient pas suffi pour décrire ce qu’ils ont vécu.  Remercions également les accompagnatrice(eur)s qui les ont portés jusqu’au bout de cette folle aventure.                      ”Courir la nuit, ça n’a rien à voir »

La chouette et le hibou 25/11/17

C’était très chouette 😜une belle brochette de Menneçois au départ et tous avec le sourire 

Merci à tous les bénévoles, on s’est régalé sur le parcours. Des côtes encore des côtes jusqu’au bout de la nuit. Et merci la gamelle de vin chaud et la gentille dame qui m’a réchauffé le corps mais aussi les mains (gelées) 😭malgré la double paire de gants.

La Bretagne un 15 octobre

Et comme il fait toujours beau en Bretagne, on en a eu la preuve avec un bon bain dès le samedi histoire de vivifier les jambes avant de galoper autour de Vannes pour la 19ème édition du marathon. Délicieux  repas de crêpes le midi, un apéro « punch » le soir

Marathon en duo, sauf pour Thierry qui a assuré 2 relais. Feu d’artifice tiré des remparts, 1er départ pris par Christel Isabelle et Thierry qui l’a fait en mode cool , enfin jusqu’à ce qu’il rêve d’ huîtres. Une ambiance au top sur le parcours « As tu peur peur de la mort Jack Sparrow👿🐙 » au détour d’un virage une armée de pirates,  petit combat avec Jack et me voilà répartie. Qq km plus loin pause crêpes et cidre, nous avons longé la baie, magnifique sous le soleil. Un groupe de musiciens sur le port nous improvisons une gavotte de 🏃🏃, second groupe idem au son de l’accordéon. Au 17eme km, la chorale nous attendait. Quand tu n’as plus de souffle, le rock collection de Voulzy au micro chantait par Isabelle et Christel ça te chasse les nuages pour la journée 😄

19ème km passage du relais et c’est reparti avec Phuong Marc et Thierry.je  vole 😃

Le temps de reprendre notre souffle, les supportrices se posent au 34eme km pour les encouragements. Et voilà les 2 gars, où est passé Phuong?

Si rapide qu’on ne l’a pas vu passer au milieu des bateaux. Vite, rejoindre la ligne d’arrivée que l’on passe main dans la main. Un bel esprit d’équipe sans pression du chrono ni de la place.

une journée exceptionnelle sous le signe de la fête, du partage et de la convivialité. Un beau parcours sur les chemins côtiers. Merci

MERCI

Merci à tous les bénévoles

on compte sur vous encore plus nombreux l’an prochain

Trail dans le Beaujolais vert 24/09/17

8 Menneçois en vadrouille dans le Beaujolais vert et ce n’était pas que pour le verre !!!!ça grimpe dur. 5 coureurs engagés sur le 31 km (4 novices sur la distance) avec mine de rien +1200 m de dénivelé. Les autres, plus sages, ont parcouru 12 km avec +400 m. Un chouette week-end ensoleillé, samedi matin une balade sur le Lac des Sapins, après-midi mise en jambes en vélo électrique. C’est génial, tu pédales, ça grimpe, et ça déroule tout seul, depuis hervé est adepte  😆

Une bonne nuit après un méga plat de lasagnes fait maison, merci Céline, une tarte aux mirabelles si bien rangées, nous voilà partis à l’assaut des monts du Beaujolais et pas d’assistance électrique mais un ravitaillement saucisson, fromage, tip top. Phuong/Isabelle côte à côte pour passer la ligne d’arrivée et aussi vite, demi-tour pour aller rechercher notre copine Guillemette . Et voilà déjà notre 1er menneçois qui franchit la ligne en 3H16. Bravo Hervé . Corinne franchit la ligne en 3h44 avec un podium pour ce 1er « grand trail » . Et nous sommes repartis rechercher tous les CAM pour les accompagner sur la ligne. Bel esprit d’équipe, de solidarité que l’on a retrouvé quand la souffrance du parcours nous tombe dans les mollets. 

Merci Arnaud pour le reportage photo sur le parcours, je rajoute que ça fait du bien de voir une tête connue tu en « chies ».

Mention spéciale à Guillemette et Estelle pour leur accueil qui a ensoleillé encore un peu plus notre week-end. On est revenu avec de belles images dans la tête. Merci l’AZVEL, on est venu, on a vu, on a vaincu et on reviendra.